Spam update d’octobre 2022 : Google fait une mise à jour contre le spam

Fin de semaine dernière, Google a déclaré procéder au déploiement de la spam update d’octobre 2022,  une mise à jour de son algorithme pour lutter contre le spam. La dernière mise à jour de ce type remonte à novembre 2021.

La lutte contre les contenus frauduleux, une priorité pour Google

Face à la recrudescence des sites pirates qui font appel à des techniques de plus en plus sophistiquées pour piéger les internautes, Google a fait de la lutte contre le spam une priorité pour garantir à ses utilisateurs une navigation sur internet plus sécurisée et de meilleure qualité.

C’est en 2018 que le moteur de recherche a lancé SpamBrain, un algorithme basé sur l’intelligence artificiel pour repérer facilement les faux sites, les redirections frauduleuses, les spams contenus dans des liens artificiels, les contenus malveillants, etc..

Les mises à jours régulières contre le spam ou spam update du moteur de recherche ont aussi pour but d’empêcher l’apparition dans les résultats de recherche des contenus frauduleux conçus pour manipuler le classement des résultats de recherche comme par exemple les faux avis de produits.

Grâce aux trois spam update effectués en 2021, Google a pu détecté 200 fois plus de sites de spams que par rapport il y a 20 ans, soit à ses débuts.

Ainsi, cette dernière spam update peut avoir des conséquences dans le classement des résultats de recherche notamment pour les sites internet qui utilisent des techniques prohibées comme des liens artificiels ou des contenus pirates.

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Combien de temps durent les liens hypertextes sur un site web ?

Les liens sur et vers les pages web d’un site internet ne sont pas éternels. Même si l’on s’en doutait, il est toujours intéressant de savoir à quoi s’attendre surtout quand on pratique du netlinking. La conclusion de l’étude sur la durée de vie des liens menée par Ahref depuis 2013 nous éclaire quelque peu sur la question.

Internet évolue constamment et la configuration des sites internet a beaucoup changée ces dernières années, ne serait-ce que si l’on prend en considération le passage de HTTP vers HTTPS qui a modifié et rendu obsolète bon nombre d’Url. 

Ainsi, selon cette étude, il apparait que depuis janvier 2013 :

  • 74,5% des liens hypertextes analysés ne fonctionnent plus (dont 6,45% avec un code d’erreur temporaire), moins de 10 ans suivant leur création, autrement dit la page web sur laquelle pointe le lien est introuvable et affiche un code d’erreur 404.
    Une page web apparait en 404 si la page web a été déplacée, supprimée ou réorientée ; le lien menant vers nulle part est alors considéré comme mort ou pourrit.
  • Plus un site est gros (avec plus de 10 liens hypertextes), plus il est susceptible d’être touché par ce phénomène de pourriture de liens.

Les causes les plus fréquentes de pourriture de liens 

  • 47,7% des liens sont abandonnés car les pages web n’existent plus. Le domaine n’existant plus, ces pages web ne peuvent donc être ni explorées ni indexées ;
  • 34,2% sont supprimés : la page est bien là mais le lien sur la page a disparu ;
  • 6,45% affichent des erreur de crawl (les moteurs de recherche ne parviennent pas à lire la page correctement)
  • 5,99% des liens redirigent la page web vers un autre emplacement donc vers une autre URL. C’est le cas des redirections 301 ou 302 qui sont mises en place lors d’une migration web par exemple ;
  • 4,11% sont non trouvés (erreur 404 ou 410), tout simplement parce que la page a disparu ou le contenu du lien est manquant ;
  • 0,82% des liens sont considérés comme canonicalisés : la page web est redirigée vers une Url canonical par exemple, mais celle-ci peut encore avoir le lien ;
  • 0,73% sont en no index :  la page est en « noindex » au niveau de la balise meta « robots » (non inclus dans les liens pourris car techniquement le lien existe mais c’est la page sur laquelle il se situe qui n’est pas trouvée par les moteurs de recherche).
  • Quelques liens sont perdus à cause de redirections en chaine rompue, modifiée ou inexistante.

La bonne pratique face aux liens pourris

Pour réparer des liens hypertextes sur son site internet, il faut déjà les repérer. Certains outils d’analyse de site permettent d’identifier facilement les liens brisés. Il faut ensuite les supprimer ou les mettre à jour vers les pages pertinentes de votre site web ou qui pointent vers d’autres sites web.
Votre consultant SEO peut vous accompagner dans cette démarche surtout si vous avez beaucoup de liens présents sur votre site internet.

Sources : Ahrefs

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E-commerçant, quelle stratégie pour 2022 ?

Dans un contexte économique difficile marqué par la crise sanitaire depuis fin 2019 d’un côté et l’inflation en fin d’année 2021 de l’autre, le e-commerce affiche plutôt une bonne forme par rapport aux ventes sur le marché traditionnel.

Même si les Français ont été raisonnables durant le Black Friday et les fêtes de fin d’année (- 15% pour les jouets, – 4% dans les produits culturels, baisse des ventes sur le bio et + 24% pour les articles sportifs), même sur les sites e-commerce leaders comme Amazon ou Cdiscount (-13% par rapport à 2020), le e-commerce porte l’économie française avec près de 130 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’année 2021 (chiffres La Fevad). 

27.000 nouveaux sites e-commerce ont fait leur apparition sur la toile en 2021 (+13% par rapport à 2020) avec plus de 177.000 sites e-commerces actifs.

En revanche, le panier moyen qui est à 59,50 € reste semblable à celui de 2020. Quant à la fréquence d’achat, elle de progresser, passant de 13,8 à 14,5 transactions par acheteur.

Pour preuve que le e-commerce s’est bien porté en 2021 : la création d’emplois a augmenté de 12% par rapport à 2019.

Mais, la crise sanitaire a modifié les habitudes des consommateurs et a fait naitre de nouvelles attentes. Alors, à quoi un e-commerçant peut bien s’attendre en 2022 pour son site e-commerce ?


UNE RELATION CLIENT HYBRIDE ET PLUS HUMAINE
En 2022, l’enjeu pour un e-commerçant sera de s’organiser pour être en lien avec sa clientèle sur tous les canaux de communication possibles (e-mail, réseaux sociaux, physique, sms, tchat…). L’idée est d’apporter un service identique à votre client, quel que soit le canal de communication qu’il aura choisi et de le reconnaitre dans son parcours pour éviter de traiter sa demande plusieurs fois et de manière différente. C’est la relation omnicanale.

Le mieux est que tous ces outils soient à disposition au sein même de l’entreprise pour plus de réactivité et d’efficacité.

Humaniser votre relation avec vos clients sera le plus qui vous permettra non seulement de vous démarquer par rapport à vos concurrents mais cela aura aussi l’avantage de leur offrir une expérience client de qualité. Les clients en sont de plus en plus demandeurs. Selon une étude menée par Forbes, 47% des consommateurs pensent que l’utilisation d’un chatbot doit être associée à un accompagnement humain.

Satisfaire ses clients ne suffit plus pour les fidéliser, il faut aussi être disponible et joignable, en somme remettre de l’humain au centre de la relation client.

Pour ce qui est de la conversion, le e-commerçant devra laisser à ses clients le choix de leur canal d’achat. Ainsi, pour augmenter les ventes, le mieux est de mettre en place un parcours d’achat partout où vous êtes présent (réseaux sociaux, application web, site web, catalogne en ligne, etc.).


DU VISUEL OUI, MAIS AUTREMENT
Les consommateurs sont à la recherche de plus d’authenticité dans leurs achats. Un e-commerçant pourra par exemple agrémenter ses fiches produits de photos ou de vidéos prises par ses acheteurs. Cela lui permettra non seulement de se démarquer mais aussi de susciter plus d’engagement de sa clientèle.

A l’image de certaines grandes enseignes, il est désormais possible d’apporter une certaine assistance à ses clients en mettant à leur disposition des outils de visio-assistance comme des vidéos ou de la visio-conférence pour aider avant ou après l’achat. Réponses aux questions en direct, démos en live, installation de produits, etc. sont autant de nouvelles façons pour rassurer le cyberacheteur sur le sérieux et le professionnalisme de votre site marchand et d’humaniser son parcours d’achat en ligne. 

En 2022, quoi de plus normal que de faire visiter son magasin ou son usine avec la vidéo ou mieux la réalité augmentée pour convertir vos plus gros clients !


DES MOYENS DE PAIEMENT PLUS RAPIDES
Avec la crise sanitaire, si le paiement sans contact est entré dans les mœurs c’est aussi parce qu’il est rapide et instantané. Et cette demande de rapidité se fait aussi sentir pour les paiements en ligne.

De plus en plus d’achats en ligne se font sur un appareil mobile et donc potentiellement en dehors du domicile (transports, etc.). L’acheteur souhaite donc pouvoir payer en un clic.

De nombreux acteurs du secteur proposent le paiement en un clic à intégrer à votre boutique en ligne.
Les avantages du paiement en un clic sont multiples aussi bien pour le site marchand que pour le cyberacheteur : 

  • Pour le cyberacheteur : pas d’obligation de créer de compte – Gain de temps -Transaction plus simple, plus rapide et sécurisée.
  • Pour le e-commerçant : le  gros avantage et non des moindres est la réduction de l’abandon du panier et l’augmentation du taux de conversion.

EN RESUMÉ
En 2022, le e-commerçant devra optimiser les outils digitaux (e-mail, réseaux sociaux, chatbot…) qu’il a mis en place ces dernières années sur son site marchand pour améliorer l’expérience des ses clients avec sa marque et ce quelque soit l’outil de communication utilisé et ce, en personnalisant le plus possible les réponses apportées aux clients. 

De nouveaux outils comme les vidéos d’assistance, la visio-conférence ou les photos d’acheteurs pourront aider vos clients potentiels dans leur choix tout en apportant plus d’authenticité et de professionnalisme à votre e-boutique.

Et pour finir, si vous ne l’avez pas encore adopté, le paiement en un clic pourra vous aider pour booster vos ventes et régler vos problèmes d’abandon de panier.

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Selon Google, le SEO doit être pensé dès la conception du site web

Nous partageons avec vous une interview parue dans le JDN fin février de Martin Splitt, développeur web et chargé des relations dev/ingé chez Google Suisse. Il nous parle de l’importance pour un développeur web de prendre en compte le SEO d’un site web dès la création de celui-ci.

Intégrer le mobile dès la conception

Il nous conforte dans notre idée qu’il est important de penser et privilégier le SEO d’un site web dès sa conception car  » beaucoup de professionnels pensent d’abord au site, notamment au niveau graphisme, en considérant qu’il sera toujours temps d’ajouter une couche de mobile plus tard. »

Ne pas faire une version mobile « c’est la plus grosse erreur, car les deux devraient être pensés ensemble dès le départ, sinon cela engendre des problèmes plus tard. »

Pour rappel, depuis 2018, l’index « mobile-first » de Google privilégie les recherches effectuées sur mobile pour afficher les résultats de recherche sur mobile mais aussi PC.
Martin Splitt prend aussi l’exemple du « no index » sur mobile ou la présence des données structurées uniquement sur PC.

De plus, en l’absence de tests, notamment sur la version mobile, on prend le risque de se retrouver avec un site qui peut être long à charger ou avec une partie du contenu invisible ».

Faire une recherche de mots-clés avant de créer les pages web

Beaucoup se disent qu’il faut d’abord faire le site internet puis l’optimiser au niveau du SEO.

Quand un client veut créer ou refaire son site web, nos consultant SEO procèdent en amont à la recherche des bons mots-clés afin de créer les pages web. Ceci permettra une meilleure indexation des pages dès leur mise en ligne.

Penser à la vitesse de chargement des pages web

Il parle également de la vitesse de chargement de pages web qui peut être ralentie par trop de Javascript sur la page.

C’est selon lui, « l’un des principaux problèmes, car les développeurs ne sont pas toujours bien formés sur les attentes des moteurs de recherche. Ils n’ont donc pas le SEO en tête au moment de prendre des décisions techniques. »